1h30 - - Fiction - International
De : Robin Riad Seza Tiyara Selen et Jannis Osterburg Dima Hamdan Tara Hakim et Hannah Hull Raghed Charabaty Dana Dawud Teyama AlKamli Omar Gabriel
Abgad Hawaz de Robin Riad
1 min, Canada (2024)
Le film analogique court de Robin Riad enseigne ostensiblement la prononciation de l'alphabet arabe en 28 étapes faciles. En réalité, les lettres dessinées à la main ont été imprimées à l'aide d'une imprimante à jet laser sur la bande-son optique du film de 16 mm, et ce que vous entendez dans le film, c'est le projecteur qui lisait les lettres, et les interprétant en son. Riad utilise l'humour pour jouer et s'asseoir avec sa langue maternelle, offrant une « fausse » leçon en prononciation. Une réponse à une forme numérique de haine anti-arabe que Riad a vu en ligne sortir du génocide à Gaza, Abgad Hawaz est un moyen pour elle de se tenir près de sa langue, de sa culture et de ses racines.

Out of Gaza de Seza Tiyara Selen et Jannis Osterburg
9 min, Allemagne (2025)
Une jeune Palestinienne veut fuir Gaza avec ses amis, espérant trouver la liberté en Occident. En tant qu'ingénieure talentueuse, elle rend possible l'évasion, mais des doutes surgissent s'il s'agit de la bonne décision de partir. Quand ils traversent le mur, ils rencontrent un monde qu'ils ne s'attendaient pas.

Blood Like Water de Dima Hamdan
14 min, Palestine (2023)
Shadi se lance dans une aventure secrète, et entraîne accidentellement sa famille dans un piège où ils n'ont que deux choix; soit collaborer avec l'occupation israélienne, soit être honteux et humilié par leur propre peuple. Basé sur des histoires vraies.

a tangled web drowning in honey de Tara Hakim et Hannah Hull, 9 min, Canada (2023)
un court-métrage expérientiel et textural qui invite les spectateurs dans le fonctionnement interne d'un esprit à réfléchir à la façon dont nous nous aimons et nous ne nous aimons pas.

Aliens in Beirut de Raghed Charabaty
16 min, Liban, Canada (2025)
Les étrangers de Beyrouth brouillent le doc et la fiction, explorant l'aliénation et le désir à la maison à travers l'improvisation scénarisée, la cinématographie de la faune et l'expérimentation visuelle. Charabaty (qui joue également dans le film) réinvente les événements de leur vie jusqu'à l'amplethisme de l'explosion du port de Beyrouth en 2020. De retour à Beyrouth de Toronto, désespérément à la recherche de racines, Amir tombe amoureux d'un étranger au bord de la mer. En fin de compte, l’explosion ne se soucie de personne – laissant derrière elle des traces de désir insensible.

Palcorecore de Dana Dawud
8 min, images Internet de Palestine (2023)
Le Palcore (Palestine) de Dana Dawud est une fusion hypnotique de danse, de séquences d'archives et de vidéos à circulation sur Internet qui s'effondrent au passé et dans un portrait viscéral de la vie palestinienne. Ouvert avec The Lovers Songs Band et des extraits de Djénine, Djénine (2003), le film rassemble des images éphémères mais puissantes : des cavaliers à cheval, des familles sur la plage, des adolescents dansant en flammes et des actes de résistance contre l'occupation. La narration mortelle de Dawud - « Je vous vois me voir, nous sommes des martyrs ensemble » - pousse le spectateur dans un acte partagé de témoignage. Par le désordre rythmique et le mouvement, le film capture la résilience, la rébellion et les joies quotidiennes de l'existence palestinienne, en se concentrant particulièrement sur les jeunes et les femmes dans leur affirmation provocante de la vie.

I never promised you a Jasmine Garden de Teyama AlKamli
20 min, Canada (2023)
Tara, une Palestinienne queer à la fin de la vingtaine, tente de supprimer ses turbulences émotionnelles internes lors d'un appel téléphonique avec sa meilleure amie Sarab, avec qui elle est amoureuse.

Don’t take my joy away de Omar Gabriel
7 min, Liban (2024)
Situé à Chatila, un camp de réfugiés palestiniens au Liban, deux amis se délectent des petites joies de la vie jusqu'à ce que la violence perturbe soudainement leur monde. Contraints de fuir, ils s'engagent dans un dangereux voyage de survie, face à la peur, au chaos et aux réalités brutales qui les entourent. Sur le chemin, ils doivent choisir entre rester dans l'ombre ou chercher la lumière.
Toutes les séances sont proposées en version originale sous-titrée.
Jeudi
19
Juin
20h45
Un événement cinématographique mondial, co-organisé par PACBI et plus de 50 partenaires dans 25 pays. En opposition au pinkwashing d’Israël, QCP se déroule en juin 2025, le mois de la Fierté dans de nombreux pays.
Zone privée Crédits